L’alimentation pleine conscience

Je suis Cassandre Naimi, passionnée par l’alimentation depuis plusieurs années, je suis actuellement en dernière année de diététique.
J’ai réalisé un stage de quatre semaines à la Biocoop de Challans, dans lequel j’ai pu apprécier la place éventuelle d’une diététicienne et proposer quelques projets (rédaction de recettes, conseil client sur la nutrition, création d’une vidéo mettant en avant la place des aliments frais et non transformés dans notre alimentation…).

 Sur le point d’être diplômée en Septembre, je m’intéresse aujourd’hui à l’Alimentation pleine conscience, au rapport que peuvent avoir nos sensations alimentaires, nos émotions et notre vécu par rapport à la nourriture que nous consommons.

J’ai pour objectif après le diplôme de devenir diététicienne libérale, en me déplaçant au domicile de mes patients et en réalisant des consultations à distance, ateliers cuisine, aide pendant les courses etc… 

Mon objectif est d’aider les patients que je suivrai à se diriger vers une autonomie vis à vis de leur alimentation, en retrouvant une sérénité avec l’acte de manger.

Nous pouvons parfois être distraits lors de nos repas. Ces distractions extérieures (environnement bruyant, manque de temps, soucis personnels, émotions, contrôle mental etc…), nous éloignent alors de nos sensations alimentaires.
Mais quelles sont réellement ces sensations alimentaires et quels intérêts ont t’elles ?

Les sensations alimentaires passent par nos sens, le goût, l’odorat, la vue, le toucher en font partie. 

En plus de ces sens, nous avons aussi des sensations alimentaires physiologiques qui nous permettent de reconnaître où nous nous situons par rapport à notre faim et notre satiété : Estomac qui gargouille, appétence décuplée, salivation ou au contraire écœurement, sentiment de « trop plein », désintérêt par rapport à la nourriture.

Ces signaux, de nos sens et de notre estomac ont une utilité: Ils nous permettent de nous réguler. Ils agissent comme des signaux d’alarme, nous alertant d’un besoin ou au contraire d’une suffisance alimentaire. Cette régulation jouant un rôle crucial dans notre équilibre nutritionnel et la gestion du poids par exemple.

Ainsi en étant plus attentifs à ces sensations alimentaires, nous nous accordons la possibilité de reconnaître nos signaux physiques.

 Avec pour objectif, progressivement de revenir à un acte alimentaire conscient et serein.

Voici quelques astuces faciles à mettre en place, qui vous permettront de remplacer vos pensées et réponses automatiques:

• Essayer de manger plus lentement (il faut 20 minutes à l’organisme pour réaliser qu’il est en train de manger). De plus, le temps de mastication est important car c’est le lieu de la première digestion. Votre estomac vous remerciera!
• Faire appel à ses sens et distinguer les couleurs, les odeurs, les formes de vos aliments. C’est déjà une nourriture en soit.
• Manger jusqu’à satiété: Quitte à s’arrêter au milieu du repas, poser sa fourchette et se demander si l’on a encore faim
• Pour reconnaître la faim de la gourmandise, ou de la pulsion: Se demander au milieu du repas, ou avant de manger si l’on aurait envie d’aliments peu goûteux (Salade verte, haricots verts natures à l’eau?). Si c’est le cas, notre corps a sûrement faim et est en demande d’énergie! Si ce n’est pas le cas, mais qu’un plat appétissant, sucré, réconfortant nous attire, alors il s’agit de gourmandise!

Renouer avec ses sensations alimentaires est un travail aujourd’hui, dans la société effrénée dans laquelle nous vivons, mais nous aurions un réel intérêt vis à vis de notre santé et de notre mental à essayer !