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Coommerce, kézakoo ?

Coommerce, kézakoo ?

Le 19/05/2021

Coommerce ! Faute de frappe ? Même pas. C’est un nouveau mot Biocoop ! Il fallait bien ça pour désigner son modèle unique mettant la coopération, la cohérence, la confiance et le collectif au cœur des échanges. Un double o vertueux, profitable à tous.

Coommerce ! Faute de frappe ? Même pas. C’est un nouveau mot Biocoop ! Il fallait bien ça pour désigner son modèle unique mettant la coopération, la cohérence, la confiance et le collectif au cœur des échanges. Un double o vertueux, profitable à tous.

- par Christophe Polaszek

Malmené, le commerce est trop souvent un rapport de force entre commerçants, consommateurs et producteurs… rarement en faveur de ces derniers. Pas chez Biocoop. Tout commence en 1986. Une quarantaine de groupements d’achats et de magasins s’unissent sous la bannière Biocoop, d’abord en association puis, en 2006, en coopérative. Le but ? S’approvisionner en qualité bio et offrir des débouchés aux producteurs, le tout permettant de développer l’agriculture biologique de façon équitable et transparente

L’objectif, qui n’a pas changé, est plus que jamais d’actualité. Porter une bio cohérente capable de maintenir les paysans dans les territoires tout en leur donnant les moyens de se structurer. Et pour cela, il n’y a pas de secret : il faut du temps, du partage et bien sûr payer les coûts de production réels ! Les paysans sont associés au capital de la coopérative, participent aux décisions et distribuent leurs produits dans des conditions équitables coconstruites. Une coopération bioactive, qui entraîne également dans cet écosystème les artisans et les transformateurs (moulins, laiteries…), avec vous consommateurs, pour fonder ce coommerce à l’aune du social et du développement durable.

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(c) DR

« DES LIENS PROFONDS »

Nicolas Hauvespre,

gérant de La réserve de Champlat,

conserverie artisanale bio, Gard.

Nous avons grandi ensemble avec le réseau Biocoop et nous partageons la même vision : maintenir une relation forte avec les producteurs et les terroirs, œuvrer au développement d’une agriculture respectueuse de la terre et des hommes. Lors de notre déménagement en 2018, Biocoop nous a en partie financés via Défi Bio, son outil de capital-développement. Depuis cette année, nous travaillons à la marque Biocoop sur les légumineuses dans le cadre du commerce équitable origine France. C’est très rassurant.

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« SOUTENIR AUSSI LES FABRICANTS »

Boris Legoffic,

cofondateur de Endro cosmétiques, Côtes-d’Armor.

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Quand on a proposé nos produits, on était vraiment tout petits. Notre laboratoire tenait dans une cuisine ! Biocoop a cru en nous. Ils n’ont pas cherché la négociation, leur but était de trouver les moyens de nous faire progresser ensemble. Dans la nature, on pourrait parler d’un système symbiotique. Nos produits cosmétiques zéro déchet sont désormais référencés au niveau national dans le réseau. On est passés de 2 à 22 salariés en un an. Nous conservons notre autonomie. Biocoop nous a donné les moyens de voler de nos propres ailes.

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« ON NE VEND PAS DU RÊVE »

Yannick Ferronato,

maraîcher et cogérant de magasins Biocoop dans le Gers et les Landes,

président du groupement Cabso.

Je suis agriculteur bio depuis 2000. C’était très compliqué d’accéder au foncier et d’agrandir mon exploitation. Avec d’autres producteurs, nous avons décidé d’ouvrir un magasin Biocoop à Auch en 2006. Depuis, nous en avons essaimé d’autres en milieu rural et dans les halles de Hossegor où nous venons d’ouvrir un magasin dédié aux primeurs en vrac. Je crois beaucoup en ces nouveaux concepts basés sur la proximité. C’est aussi l’ADN de Biocoop : tisser un réseau de distribution en lien direct avec la production et les consommateurs. Le chemin qu’on a fait est immense – les variétés anciennes de légumes, le jambon sans sel nitrité, le bio équitable France… Ce n’est pas qu’une belle histoire, c’est la réalité.

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« LE COMMERCE N’EST PAS UNE FIN EN SOI »

Mathieu Lancry,

agriculteur,

président du groupement Norabio, Nord.

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Dans la distribution traditionnelle, le modèle est souvent de fusionner les groupements qui, devenus trop gros, finissent par oublier de défendre les intérêts de leurs producteurs. Toute la force du réseau Biocoop, c’est une vision au service des paysans et des clients. Pour nous, une bio exigeante ne se contente pas d’appliquer un cahier des charges technique : elle défend un projet de société transformatif.

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« UNE BIO COHÉRENTE DE BOUT EN BOUT »

Michelle Morille,

éleveuse de chèvres,

représentante chez Biocoop du groupement Chèvre bio de France, Maine-et-Loire.

Notre groupement, c’est une filière 100 % bio de lait de chèvre. Elle regroupe une grande partie des producteurs de l’ouest de la France, de la Mayenne jusqu’à la Lozère. Notre charte est exigeante : limitation de la taille des troupeaux, pâturage, bien-être animal… Notre coopération depuis 2013 avec Biocoop nous engage ensemble sur des volumes, avec des contrats pluriannuels et des prix assurés quel que soit le cours du marché. Pour le consommateur, c’est la garantie d’avoir toujours des produits de qualité et de connaître la provenance du lait. Essentiel à l’heure où de grands groupes parviennent à faire annuler cette obligation sur leur étiquetage.

Retrouvez cet article dans le n° 117 de CULTURESBIO, le magazine de Biocoop, distribué gratuitement dans les magasins du réseau, dans la limite des stocks disponibles, ou à télécharger prochainement sur le site de Biocoop.
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